| 144r15 pagnols sont partout en faveur de la Liberté. Elles forcent lemaître de donner la liberté à l’esclave qui peut et veut se racheter. On l’évalue et toujours au moindre prix. Cela ne se fait pas d’après les loix françaises et anglaises. À S. Domingue le maître avait à payer une amende de Peso: Währungseinheit (Spanien)100- Peso: Währungseinheit (Spanien)200 pesos à l’ État quand il voulut faire une Manumission!
On ne peut pas parler de Nègres, si l’on n’a pas lu le grand Report of the Lords of the Comittee of Council appointed for the Consideration of all Matters relating to trade and slaves 1789, in folio, quelques milliers de pages. C’est là qu’on trouve les faits, le pro et contra.
L’Admiral Edward croit que les Africains ne gagneraient pas par abolition
de la Traite parce que les Hollandais et Français en achèteraient d’autant plus, ou
parce que les Nègres resteraient Esclaves des Africains, qu’on ne leur rendrait pas la
liberté une fois perdue. Je réponds
que la France, au lieu d’introduire le Code noir sans restriction,
aurait pu faire, après la 1802 wurde mit dem Frieden von Amiens zwischen
Großbritannien, Frankreich und Spanien der 2. Koalitionskrieg beendet.
[Schließen]Paix d’Amiens
, une Cause commune de l’abolition. Les
Anglais s’y seraient
prêtés. Puis, on n’a pas le droit de voler
parce qu’un autreassassine. Aussi ne faut-il pas oublier
que, si les Européens n’achetaient pas ou peu, les Princes africains auraient moins d’intérêt pour faire tant d’Esclaves, ils ne seraient pas excités par les factories. Anmerkung des Autors
(am rechten Rand)
On a vu par-ci par-
là tuer des enfans ou
vieillards qu’on n’a pas voulu acheter (
on les a vus tués par les marchands de Nègres
sur la Côte
), mais il est faux que les Princes
tueraient les Prisoniers,
s’ils ne pouvaient pas les vendre.
Horribles cruautés qui s’exercent à bord, des Capitaines qui châtient
jusqu’au sang les jeunes filles qui se refusent de
coucher avec eux, on les fait dancer dans les chaînes pour se donner du
mouvement. Zur Unterstützung der Abolitionistenbewegung wurden
Dokumente publiziert, darunter ein Zeugnis von James Arnold (Arzt auf dem Sklavereischiff Ruby), der 1789
dem „Parliamentary Committee on the Abolition of trade“ berichtete:
It was his [the captain's] general practice on receipt of a woman
slave – especially a young one – to send for her to come to his cabin so
that he might lie with her […] We often at sea, in the evenings, would
let the slaves come up into the sun to air themselves, and make them
jump and dance for an hour or two […] to preserve them in health […] the
women were driven in one among another all the while singing or saying
words that had been taught them: – Messe, messe, mackerida,' that is: –
Good living or messing well among the white men,' thereby praising us
for letting them live so well. Zitiert nach Rice 2003, 58–59. Vgl. auch Humboldt 1826, I, 310.
[Schließen]On se sert d’un fouet de 9 traits pour les faire dancer et chanter, on les couvre
de sang, au bord du Ruby on leur fait chanter: Messe, messe,
Macqerida,
c’est-à-dire que l’on vit gaiement parmi les blancs. Evidence
of Mr. James Arnold.
Le Le Code Noir de la Louisiane
(1724): XXXII. L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un
mois, à compter du jour que son maître l’aura dénoncé à la justice, aura
les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur-de-lys sur une épaule;
et s’il récidive pendant un autre mois, à compter pareillement du jour
de la dénonciation, il aura le jarret coupé et il sera marqué d’une
fleur-de-lys sur l’autre épaule, et la troisième fois il sera puni de
mort. […] XXXVIII. Défendons aussi à tous nos sujets
desdits pays, de quelque qualité et condition qu’ils soient, de donner
ou faire donner de leur autorité privée la question ou torture à leurs
esclaves, sous quelque prétexte que ce soit, ni de leur faire ou faire
faire aucune mutilation de membre; à peine de confiscation des esclaves,
et d’être procédé contre eux extraordinairement: leur permettons
seulement, lorsqu’ils croiront que leurs esclaves l’auront mérité, de
les faire enchaîner ou battre de verges ou de cordes. Zitiert
nach Peuchet 1818,
234–236.
[Schließen]Code noir 1724, Article 32 dit: „L’esclave fugitif
pendant 1 mois aura les oreilles coupées, s’il récidive le 2e mois, il aura le jaret
coupé,
la troisième fois il sera puni de mort.“ L’ article 38
défend (donc, il y aura eu exemple que cela
se fit!!) „de donner de leur autorité privée la tor
ture ou question aux Esclaves ou de les mutiler“, la loi permet aux
maîtres (sans restriction) „de les faire
enchaîner et battre de verges
ou de cordes lorsqu’ils croiront que les esclaves le méritent“. Cela n’est pas de
torture! Anmerkung des Autors
(am rechten Rand)
voyez (numéro 10)
r Depuis 1702–1775 on a importé à la Jamaique 497736 Nègres 137014 Nègres exportés et malgré tout cela il n’y existaient que 256000 esclaves –
quelle mortalité! On comptait 1788 la Valeur de tous les Esclaves existens dans les Colonies anglaises des Antilles (461,684 Nègres) à Pfund Sterling: Währungseinheit (Großbritannien)18,491000 livres Sterling On comptait la valeur de toutes les Plantations des Antilles anglaises en esclaves, maisons, terres… Pfund Sterling: Währungseinheit (Großbritannien)70 millions Livres Sterling
Voyez aussi histoire des cruautés que l’on comit après une révolte où l’on força les Nègres de baiser la tête coupée de leur chef, la faisant passer de main en(?) main, les châtiant cruellement aux refus. Evidence of Mr James Arnold.
La Cire de l’Isle de Cube est un objet très intéressant, elle va à Veracruz (voyez le Tableau du Comerce) et surtout, par Portobello, au Perou. Cette dernière sort de la Trinité. Elle se donne surtout autour de la Trinité et de Santiespiritu. Le produit de toute l’Isle sont Arroba: Gewichtsmaß (Spanien), 40.000 Arroba entsprechen etwa 460 t 40000 - Arroba: Gewichtsmaß (Spanien), 50.000 Arroba entsprechen etwa 575 t50000 arrobes à Peso: Währungseinheit (Spanien)17- Peso: Währungseinheit (Spanien)20 pesos . Anmerkung des Autors (am rechten Rand) Cire
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