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LondresMorin’s Inn
Dukes Street
Manchester Square
le 11 Novembre 1817.
Anmerkung des Autors (am oberen Rand) Ayez la bonté deprier Steuben derenvoyer à Madame Arago le portrait du mari. Elle le désire beaucoup.Je n’ai voulu vous écrire, mon cher ami, que lorsque j’aurais vu Monsieur
Banks qui a été à la campagne, jusqu’à l’ouverture dela Société Royale. Enfin cette ouverture a eu lieu, nous avons
diné (assez mal) avec toute l’illustre compagnie et je puis Vous
transmettre les expressions les plus amicales de Messieurs
Lambert, Salisbury et Brown. Le
dernier surtout est toujours de la plus
grande amabilité pour Vous et pour moi. Monsieur
Banks devant une société nombreuse a
loué Vos Species
et leur rédaction comme une des plus belles et des plus grandes entreprises botaniques. Voilà la
seule chose importante que je puis Vous écrire: pour le reste Vous
connoissez ma vie ou plutôt Vous la devinez. Le matin nous allons avec Biot
à
Greenwich et Woolwich pour la pendule, à 7 ou 8heures je suis mon frère
dans le dédale de la grande société. Partoutj’ai à me louer de la plus grande prévenance. Tous les
hommes puissans sont favorables à mes projets, le
Prince Regent en a parlé avec beaucoup de bonté à mon
frère
.
Le tems est beau et doux, ma santé excellente. Quand à l’amusement il
y a plus de mouvement que de jouissance. Il me tarde infiniment de revenir. Le retard
que Biot a mis pour arriver forcera Arago de prolonger
son séjour de 10–11 jours. Je l’aime trop pour l’abandonner,
c’est un sacrifice de tems peu considérable, nous comptions être
à
Paris le 20, je crains que nous ne
partirons d’ici que les derniers jours du mois. Je ne prévois pas que le délai pourroit être plus grand, car les expériences de pendule ne demanderent pas plus de tems. J’ai écrit plusieurs fois à
Monsieur de Steuben. Vous savez
combien je lui suis attaché. Veuillez bien je Vous prie passer chez lui,
pour le saluer et lui donner de mes nouvelles. Il sera peiné du retard de
mon retour, il peut se vanter de l’avoir prévu, mais la cause n’est autre que celle de ne pas laisser Arago seul en ce pays. Il ne me blamera pas.
Je Vous renouvelle à Vous et à lui l’expression de ma tendre
amitié. Helas! au lieu des gravures du second
cahier des Species, on avoit
placé dans la caisse les gra-vures de la Zoologie. C’est un petit mal. Je désire pouvoir Vous embrasser entre le 30 novembre et le 2 décembre
. Ceci est pour Vous, mon
cher Kunth et pour Steuben seuls, quand au
public il ne faut jamais l’accoutumer à compter des jours. C’est une dépendance qu’il faut éviter. J’ai eu la bonheur de trouver mon frère
en beaucoup meilleure santé qu’à Paris. Mon arrivée lui a fait un grand plaisir et j’ai
rempli par là le but de ce voyage.
Il reste ici et n’acceptera certainement rien de ce q’à present on
voudroit lui offrir à
Berlin. J’ai été on ne peut plus content de la société d’Arago. En botanique rien de neuf
ici. Je désire que
Humboldt/Bonpland/Kunth 1815–1825, IV war der Familie der
Korbblütler (Compositae) gewidmet.
[Schließen]les Composées
soyent commencées.
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